La preuve par 9 ?
Quel est le dénominateur commun de tous les être humains? Ils cherchent tous le bonheur.
Nous souhaitons tous être heureux et échapper à la souffrance.
Comment tentons nous d'accéder au bonheur?
- en accumulant les biens matériels (avoir une belle voiture, une belle maison...) ou les plaisirs sensuels (amour, bouffe voire drogue...) : c'est une quête sans fin car le plaisir provoqué par l'acquisition d'un bien est bref et nous souhaitons rapidement mieux ou autre chose. Quelle souffrance...
- en s'accomplissant dans le travail, en cultivant l'amour familial, les amis. C'est déjà plus élevé : et que se passe-t-il quand on les perd? Ou quand des dissensions apparaissent? On souffre...
Quelle est la période de la vie d'un être humain où il est le plus heureux? Où il « nage dans le bonheur »? : quand il expérimente l'amour (je distingue le sentiment amoureux de l'amour physique) ; être amoureux, c'est ne plus penser qu'à une personne, avoir son être rempli d'elle et c'est un sentiment bien au dessus de tous les autres. De même, expérimenter l'amour pour un enfant, un parent... sont des moments inoubliables et de bonheur sublime, et même les seuls que nous avons pour la plupart d'entre nous expérimenté.
Or qu'éprouve-t-on lors de ces moments? On S'OUBLIE pour ne plus penser qu'à un autre être, pour lequel on éprouve une profonde affection.
Et voilà la clé : si tu veux être heureux, il te suffit de penser un peu plus aux autres et un peu moins à ta petite personne, à considérer tes compagnons humains comme des êtres cherchant eux aussi le bonheur, aspirant au bonheur et construisant par la façon erronée qu'ils ont de rechercher ce bonheur, leurs souffrances. Nous sommes un peu comme des papillons cherchant le soleil et agglutinés autour de vulgaires lampes électriques, à nous brûler les ailes.
Tu peux me rétorquer que certaines souffrances ne sont pas le fait de notre déviance à chercher le bonheur (maladies génétiques, accident, décès d'un proche, catastrophe naturelle...). Mais là encore, notre comportement est essentiel :
- tout d'abord la souffrance compte peu, ce qui compte surtout c'est la façon dont nous la vivons. Tout passe par notre cerveau. On peut considérablement limiter la douleur par la façon dont nous l'appréhendons, par exemple. De plus, on peut aussi choisir de chercher le bon et le bien qui pourra être tiré d'une situation de souffrance en analysant la situation avec objectivité, plutôt que de l'affronter.
- ensuite, et là encore, les choses ne se passent-elles pas mieux si nous nous oublions un peu et que nous pensons à la souffrance des êtres qui nous entourent. Une personne qui aide les autres dans une situation de détresse oublie un peu ses malheurs. Et elle attire à elle la reconnaissance des autres et parfois leur aide en retour.
Nous connaissons l'amour pour nous mêmes et nos proches. Mais la clé du bonheur est d'étendre la cible de notre amour à tous les autres êtres vivants :
- les êtres humains, en considérant qu'ils sont comme nous à la recherche du bonheur mais qu'ils s'y prennent mal, ce qui engendre un sentiment de compassion à leur égard et élimine tout ressenti vis-à-vis de ceux qui nous font du mal. Ceux-là sont plus malheureux que toi et se font du tort. Or la compassion est le premier pas vers l'amour
- les autres êtres vivant, en considérant tout simplement que la vie est sacrée et qu'ils méritent notre amour
Un beau style plaisant a lire et une belle philosophie de l'amour....
RépondreSupprimerJ'aimerai aimer, j'aimerai écrire comme toi, et j'aimerai y croire pour toujours
RépondreSupprimerMerci, je me retrouve quelque peu dans ce texte, ce qui fait mon bonheur et sans doute le votre...
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